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vendredi 6 septembre 2019



On se veut parfaite dans son corps, à la maison, au travail,
avec ses enfants et même avec soi-même.

On tente à tout prix d’incarner
le modéle de la wonder woman ou encore
de l’épouse exemplaire toujours comblée, toujours souriante.

On s’acharne à tout finir, tout organiser,
tout contrôler, tout savoir et tout prévoir à l’avance.

Le temps nous bouscule, alors on se retrousse
les manches et on se lance de plus belle
dans cette course effrénée jusqu’à  se perdre.

Notre corps nous crie d'arrêter le temps d'une pause,
mais on se bouche le cœur et on feint de ne pas l’entendre,
trop absorbée par cette quête de perfectionnisme
qui nous durcit la vie,
et fige le flux d'amour qu'on a à l'intérieur.

Et pourtant, on est censée revoir ce qui nous importe le plus :

La qualité de ce que je fais ou sa quantité ?
Les moments d’Amour et de complicité
que je partage ou l’image que je veux afficher à l’extérieur ?
Les autres/leurs regards ou ma paix et mon bien-être ?
 
Nous sommes humaines et parce que nous le sommes,
l’erreur fait partie de notre apprentissage.

Une tâche non-finie ou fractionnée,
mais soignée avec beaucoup d’amour
est mieux appréciée qu’une autre robotisée et faite à la hâte.

Un regard doux et plein de compassion parle
plus fort qu’un autre endurci et non-tolérant.

Une colère sortie et bien exprimée fait
plus de bien à son corps qu’un masque
glacial qui nous coupe de qui on est.

La perfection n’est jamais atteignable.
Alors entraînons-nous à tout balayer
et à voir le parfait dans l’imparfait,
tant que cet imparfait est coloré d’amour !

Voilà pourquoi ... 
@

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